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Le Blog de Yv 2
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23 octobre 2006

LA STAR DU MOIS : Clint Eastwood

Pour ceux qui aiment l'Histoire filmée par un Grand du cinéma classique (politiquement affilié au parti républicain tout en étant quelque peu libertaire, mais cela vous le saviez déjà)

Clint2

Il est le septuagénaire le plus en vue du moment, alors même que son dernier film Mémoires de nos pères n'est pas encore sorti au cinéma (prévu le 25 de ce mois). A priori, la distribution de ce film ne comprend pas de grands acteurs mais des valeurs sûres telles que, outre The Director Clint, le scénariste Paul Haggis (s'étant exécuté pour les films Crash et Million Dollar Baby) et un producteur "de luxe" Steven Spielberg (propriétaire des droits du best-seller de James Bradley adapté à l'écran). Le dernier né de Clint Eastwood est déjà crédité d'une excellente critique. Côté pile du réalisateur, via ce film, il traite du point de vue américain de la bataille d'Iwo Jima et de ses conséquences pour 3 survivants des 6 soldats américains dont on ne connaît pas les noms mais qui sont restés célèbres dans l'inconscient collectif américain grâce à ce cliché de Joe Rosenthal les ayant immortalisés. Côté face, Clint a une idée de génie et il fait coup double en nous prévoyant le point de vue japonais de la bataille. Pour ce faire, le second volet de la production américaine a été tourné en japonais et il aura pour titre Lettres d'Iwo Jima (sortie prévue en janvier 2007). Dans cette version, Eastwood s'évertue à nous narrer l'histoire du général Tadamichi Kuribayashi (qui sera joué par Ken Watanabe). Ce dernier a combattu les troupes américaines pendant 40 jours, avant d'être défait. Parmi les différents propos de l'auteur, deux ont particulièrement attiré mon attention.

Dans Les Cahiers du Cinima / Juillet-Août 2006, aux questions de Stephen Sarrazin, Eastwood explique les raisons qui l'ont poussées à réaliser le second volet. "En lisant Flags of Our Fathers, j'ai découvert ce général Kuribayashi, qui a tenu tête à l'armé américaine pendant quarante jours. J'ai voulu comprendre qui il était. Cette bataille aurait dû être gagnée rapidement... Il n'existe rien sur lui en anglais, alors j'ai commandé plusieurs livres au Japon et je les ai fait traduire. Kuribayashi avait vécu en Amérique, il était fin stratège, aimé, respecté par ses hommes et par les gens de l'île. Je ne voulais pas tourner des films sur les vainqueurs et les perdants, mais plutôt montrer tout ce qui était perdu des deux côtés, les vies sacrifiées, le courage, la détermination de part et d'autre. Il fallait cet équilibre."

Par ailleurs, il disait à Samuel Blumenfeld, dans Le Monde daté du 19 octobre, à propos de a guerre en Irak : "Trois générations de vétérans se sont succédé dans ce pays, sans que l'on retienne la moindre leçon. Depuis toujours, des types se font tuer à cause des hommes politiques. C'est encore le cas aujourd'hui. Il faut comprendre que mon pays n'a jamais été aussi divisé qu'aujourd'hui. Je fais partie de ceux qui pensent que l'intervention en Irak n'était pas une priorité. L'Irak aussi a commencé comme une opération de police pour se débarrasser de Saddam. Mais une fois en Irak, que faites-vous ? Le cauchemar commence, même si, sur le terrain, vous avez gagné la guerre. C'est un jeu à somme nulle. Les hommes politiques sont davantage concernés par l'exercice et la conservation de leur petit pouvoir que par le sort du type en première ligne. C'était vrai hier. Cela ne l'a jamais été autant qu'aujourd'hui."

A s'y méprendre, cela fait "propos de cinéaste démocrate" ;-)

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Commentaires
Y
Sacrés américains, we love you ;-)<br /> <br /> Etrangement, j'ai plus envie de voir le 2° film d'Eastwood que le 1er.<br /> <br /> Soit dit en passant, je pense que ce we j'irai voir Les Fils de l'homme.
E
ça marche toujours les films sur la seconde guerre mondiale. Les américains semblent aimer porter cette partie de leur hisoire sur grand écran. j'ai vu la bande annonce samedi au ciné.
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